2ème jour de la semaine Basse de la Chimère 1576
Les bonnes choses ont une fin, ce matin le ciel bleu c’est changé de lourd nuage qui nous gratifient de giboulées de grêle. Notre caravane croise une troupe d’une vingtaine de soldats à la recherche d’envoyés de l’Empire. Les nains de la caravane n’ont vue personnes de l’Empire, d’ailleurs ils n’en ont jamais vue. Nous ne disons rien. Nous arrivons à Epine, la cité est bien plus étendue qu’Hericksun. Les vestiges de sa muraille ont été avalés par la ville. La protection de la ville est certainement assurée par des troupes militaires dont nous voyons les casernements en dehors de la ville, que nous estimons pouvoir accueillir près de 2000 soldats. Sven en profite de notre arriver pour discuter avec les gens du cru. Nous apprenons que la ville a peur des orques à l’est, des créatures du Bois Hurlants (mais qui ne sortent pas du bois), des créatures de la Foret Bleue (qui ne sortent pas non plus) et des Goblours qui peuvent passer entre les Bois Hurlants et la Forets Bleu. Mais heureusement que la ville est alliée aux nains. Il y a aussi des bruits sur l’arrivé de l’Empire, soit en armée conquérante soit en sauveur…
Bref, ils nous semblent aussi hasardeux de nous montrer officiellement aux autorités de la ville. Nous nous penchons sur la carte afin d’y trouvé un lieu propice à l’établissement de notre fortin…
***** (groupe de renfort)
Nous avons rejoint un convoi de Longues-Barbes. Des nains peu éduqués, visiblement : aucun ne semblait connaître l'existence de l'Empire. Ils ne savent sûrement pas lire, pauvres hères. L'Empire pourvoira à leur éducation, c'est aussi pour cette raison que l'extension territoriale doit avoir lieu. Nous ne pouvons pas laisser ces gens dans l'ignorance.
Les nains nous ont transporté jusqu'à Épine (4 ressources ! Peu éduqués mais dotés du sens des affaires !) et nous avons - enfin ! - retrouvé nos compagnons de route. Sovann et Yoven, les Chevaucheurs et Sven, le Norrois.
Michaëlotto est resté boire avec nos compagnons de route. Quant à moi, j'ai enfin bénéficié d'un bon bain (tiède)... Tout de même, représenter l'Empire impose un certain standing. Lorsque je suis revenue, tous étaient partis.
J'ai rencontré une femme dans la salle de l'auberge, aussi bavarde que bien informée (nous aurons besoin de femmes comme elle, à l'avenir) : celle-ci m'a appris qu'une armée d'orques se dirigeait vers Épine. 10 000 individus au moins, à 4 ou 5 jours de marche maximum ! Impossible, selon elle, de compter sur l'armée pour défendre la ville : la plupart des hommes sont incapables de tenir une épée par le bon bout - je me demande dans quelle mesure Michaëlotto pourrait venir en aide à ces gens. Du moins... si ceux-ci acceptent l'Empire dans leurs cœurs, bien sûr.
Apparemment, une alliance a été signée entre Épine et le roi Harald le Longue-barbe : celui-ci devrait protéger la ville contre l'invasion. Mais Madame n'y croyait guère... Quant à l'Empire, son retour est craint. Craint ? Mais pourquoi diable ? Seul l'Empire est en mesure de protéger les braves citoyens d'Épine contre les monstres. Bien sûr, il y a l'impôt. Mais que sont quelques pièces d'or contre une tranquillité assurée ? Ces gens ont vraiment un sens des priorités particulier.
Gan'well et Svenn sont partis rencontrer la Guilde des Magiciens, l'Octogone ; la première espère apparemment restaurer la taille initiale de sa figurine - elle m'accuse toujours du maléfice. Saint Empire, que cette femme est étrange... Mais d'après ma nouvelle amie, les magiciens sont des incapables. Aussi, je m'attends à les voir revenir penauds.
Nous sommes partis ce matin en direction de Fortinpavu, l'une des forteresses encore debout autour d'Épine. Mes compagnons espèrent y dresser un fortin impérial et je ne peux que les applaudir : cette région manque cruellement de civilisation. Ce soir, nous avons dressé notre campement en pleine forêt : il ne nous reste qu'une demie journée de marche pour atteindre l'endroit. Michaëlotto a appliqué la Procédure Impériale Simplifiée - après tout, inutile de monter des barricades, nous ne sommes que 6.