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Miles+Christi, CR de séances

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Kynan:
J'annonce que la rédaction, à fins d'archives templières, et dans le plus pur esprit de Loyauté, d'Obéissance et de Courtoisie, de compte-rendus sur les séances, vaudront à leurs doux auteurs une demi-coche de progression dans la spécialité de leur choix en Voeux Monastiques, Vertus Chevaleresques ou Commandements de la Règle.

Flamel:
Faite à Marseille en l'an de grâce MCLXXV le jour de la sainte Mathilde
Ma très chère Hawise
       Je t'écris cette lettre depuis la commanderie de Marseille où, avec mes trois frères, nous jeûnons en attendant notre départ longtemps désiré pour la terre sainte. Nous sommes partis de notre maison de Toulouse Le jour de la saint Herber avec une mission de la plus haute importance. Nous avions la tache d'amener en terre sainte, en sus de nous même et quatre de nos frères sergent, un score de chevaux, dont un de grande valeur, jusqu'en terre sainte ainsi qu'une sainte relique de Benoît  le patron de notre ordre. Outre la charge de ladite relique j'ai eu l'insigne honneur de porter le gonfalon pour ce périple tandis que mon doux frère Gerault devait nous mener de  sa bienveillante main. J'ai d'ailleurs bien du mal à discipliner mes sentiments pour me garder du pécher d’orgueil.
       Nous avions espoir de rejoindre notre commanderie avec l'aide de dieu et d'une galère du temple qui devait nous mener jusqu'en notre commanderie de Saint Jean D'Acre mais le ciel, et notre manque de diligence en a voulu autrement. Notre galère étant partie sans nous attendre nous avons du trouver un autre navire. je vois ton sourire d'ici ma très chère sœur et il remplis mon cœur de joie, autant que me remplis de joie la noble et enthousiaste participation, après quelques discussions entre hommes de foi, que nous avons obtenu d'un capitaine de nef marchande génois. Frère Raphaël, qui parle fort bien la langue de ce pays, nous a été un don du ciel en cette occasion. Il n'a demandé de nous pour notre passage que la simple application de nos vœux de défendre et servir les pèlerins et son navire. Il a bien entendu obtenu une modeste participation d'une centaine de deniers que nos frères de Marseille lui ont très généreusement fait payer.
   Nous passerons certainement les jours de la mort et de la résurrection de notre seigneur en mer et je prierai encore pour toi ainsi que pour nos frères et notre père, comme je le fait chaque jour. Dit lui encore que je lui pardonne de ne pas avoir compris ma vocation et que je souhaite de toute mon âme qu'il trouve lui aussi la force de faire de même à mon égard en ces jours de prière et de jeûne.A toi toujours dévoué
Jocelin

Kynan:
[Interruption céleste]Validé ![/Interruption céleste]

Draagna (Rafaël):
(C'est un peu à la bourre mais bon !)


Prière de Rafaël au Seigneur 1

          Ô toi Seigneur, j’ai entendu ton appel autrefois pour me battre contre l’infidèle et le repousser jusqu’en ses terres par-delà la mer. Aujourd’hui ton écho raisonne encore en moi m’appelant en des contrées plus lointaines pour libérer nos Saintes terres de l’envahisseur qui la souille. Tu m’as guidé jusqu’à Toulouse où j’ai pu y croiser ceux que tu as appelé et qui m’accompagneront dans cette sainte quête.
          Je ne doute pas de leurs foi ni de leurs compétences ni de ta sagesse quant aux choix que tu as fait. Mais savent-ils seulement ce qui les attends. La plupart n’ont jamais que combattu en entrainement et si le temps donnent à leurs visages plus ou moins autant de printemps que moi il n’est pas marqué par les rides de la guerre ni de l’astre brûlant qui nous épuise alors que nous tombons un par un sur le champ de bataille.
Je prie pour eux. Puisses-tu veiller sur eux autant que je tenterai de les protéger, puisses-tu leur donner courage de combattre l’adversité quand elle se présentera à eux car ils n’ont jamais vu le visage du mal et seule leur foi saura les en protéger.
          Nous jeûnons pour Carême, comme ton fils autrefois lors de sa traversé du désert, bien que les conditions à Marseille soient bien moins rudes que le sable brulant fouettant le visage. Nous nous préparons à aller en Terre Sainte aider tes fidèles avec pour mission d’y amener des chevaux ainsi que des ressources monétaires. Mais plus que tout, nous escortons une relique d’un de tes messagers d’antan qui saura je l’espère bénir notre traversé contre tout fléau. Je prie ton nom pour que tu protèges ces innocents.
          Cependant il semblerait que nous n’étions pas à la hauteur de tes attentes car le vaisseau du Temple « La sauvageonne » est parti sans nous. Nous avons donc été contraint de négocier avec des génois qui semble avoir oublié le pêché d’avarice. Préférant clamer richesse plutôt que de supporter l’effort de guerre en ton nom. Mais quoi qu’il advienne nous arriverons par tous les moyens à Saint Jean d’Acre car c’est toi qui nous y a appelé et déjouerons les brimades du destin que le malin aura placé sur notre chemin.


          Ô toi Seigneur, qui résonne en moi et qui ne suit que le réceptacle de ta volonté sur Terre. Donne-moi la force de guider mes frères de la même manière que tu as su me guider jadis.

Draagna (Rafaël):

Jean-Marie pourrais-tu nous mettre la carte s’il te plaît aussi ?
Voilà le second compte rendu pour ceux qui nous rejoignent afin que vous ne soyez pas perdu.
Prière de Rafaël au Seigneur 2

                Ô toi Seigneur, je te remercie pour nous avoir protégé lors de cette longue traversée, tant du temps que des brigands. Le voyage fut en effet extrêmement calme et je m’agenouille encore devant ta clémence. Grâce à ta bienveillance nous avons pu veiller sur la Sainte relique comme il se doit ainsi que sur les différents passagers qui se voyait rassuré d’embarquer avec les représentants de ta main armée et nous avons comme l’aurai voulu frère Jocelin fait la messe aux pèlerins ainsi qu’accomplies tous les rites quotidiens tel que le lavage de pieds. De plus un roulement a été convenu avec les frères sergents afin que ces derniers puissent eux aussi bénéficier du confort de nos couchettes lors de la traversée plutôt que de s’accommoder perpétuellement de celles prêt du bétail.
Quel dommage que mes deux précédents compagnons d’armes furent sèchement abattus par la maladie avant la traversée, il faut croire que ma belle région natale du pays d’Oc ne sied guère à leur climat habituel et cela les a rendu nauséeux. Quoi qu’il en soit, deux jeunes Templiers les ont remplacés : Frère Bernard et Frère Aimbaud. Encore une fois je les trouve fort sage et biens qu’ils soient fort entraîné et surement fort habile en duel, mais encore une fois je crains quant à leurs habilités à faire face aux champs de batailles que tu me sais connaître mais qui sont un mal nécessaire pour purger les hérétiques de cette terre se nécrosant petit à petit par le foulement des pas de ces impies. Puisses-tu me donner la force de les protéger le moment venu.
Quoiqu’il en soit nous avons quitté Marseille, demandant si la commanderie du lieu n’avait pas une mission à nous transmettre pour la Terre Sainte. Que du courrier, mais il est bon de se rendre utile pour nos très chers frères. De même, je ne sais pas quel dessein tu as entrepris pour moi en faisant que mes frères me nomme chef de notre chapitre mais je l’ai accepté, je suis bien plus habille en gonfalonier. Il faut croire que c’était pour mener un peu de discipline et apprendre à ces jouvenceaux à ne jamais baisser leurs gardes. En effet, j’ai dû recadrer plusieurs fois le Frère Aimbaud qui pêchant par paresse rouspétait à mettre son armure complète sous prétexte qu’il n’y a pas de danger. Je trouve cet enfant bien arrogant et orgueilleux, son visage n’est absolument pas marqué par les foudres de la guerre et fanfaronne bien trop pour avoir un jour affronté vaincu contre une armée de sarrasins alors que le sous-nombre et la fatigue rongeait le moral des hommes.
Et le danger était bel et bien présent en tout lieu, alors que nous étions non loin de la Sardaigne une escarmouche de trois bateaux naviguaient pleine voile en notre direction. Selon le capitaine il s’agissait de brigands, j’ai donc ordonné que l’on fasse savoir que le bâtiment transportait des templiers en y faisant flotter notre resplendissante bannière au mât. Une fois le nouveau pavillon en place ces brigands sauraient qu’en plus d’être jugé devant toi pour leurs larcins ils seraient conscient d’avoir agis en hérétique en nous attaquant aggravant lourdement leurs peines. Si l’idée de les envoyer plus tôt en enfer me réjouit, je préfère néanmoins épargner la vie des innocents qui malheureusement périront lors de l’affrontement. Heureusement tu as entendu mon appel implorant que ta force céleste repousse ce mal puisque deux des trois bateaux ont décidé de rebrousser chemin une fois à vue de nos drapeaux. Préférant fuir devant ta colère que de risquer de l’attiser. Toutefois un dernier démon continuait à nous poursuivre, j’ai donc prévu que l’on m’apporte un arc et des flèches afin de mettre le feu au bateau ennemi mais de grâce la capitaine génois m’a empêché de faire feu m’indiquant que c’était un bateau vénitien que nous venions de sauver de deux nefs de barbares qui tentaient de la harceler.
 
Plus tard lors du voyage, Frère Aimbaud a voulu s’entraîner à l’épée afin de ne pas perdre. Je dois avouer qu’il se débrouille très bien à l’épée.
 
                Une fois arrivé à bon port à Saint Jean D’Acre, la chaleur se fait déjà sentir sous nos armures mais rien de plus extrême que les plaines d’Aragon et d’Andalousie. Je plains en revanche mes compagnons à la peau bien plus claire qui sont plus habitué aux temps froids du Nord du Royaume Franc. Bien entendu nous avons subit les moqueries des frères Hospitaliers mais ces derniers sont restés courtois et nous ont en fin de compte plutôt bien accueillit. Le lendemain matin nous avons rejoint la commanderie Templière de Saint Jean D’Acre et ce sans mal avec nos chevaux qui ne comptent par ailleurs aucune perte lors de la traversée. Là-bas le commandeur à feint la stupidité pour tenter de nous extorquer la moitié de nos bêtes. Ce dernier attendait effectivement lui aussi des chevaux mais eux venus de la commanderie de Lyon. Une fois le malentendu dissipé, le gîte nous a été offert ainsi que des précisions sur les lieux et le trajet à entreprendre jusqu’à la commanderie de Paumiers, mais aussi des natifs ayant pris la vraie voie qui est celle du Christ qui nous sauront fort utile pour trouver notre chemin ainsi que nous accommoder des us et coutumes locales mais surtout de la langue.
Sur le trajet des pèlerins ont rejoint notre camp de nuit. Je suis extrêmement déçu de ces voyageurs qui ressemblent plus à des ivrognes et fêtards rodant autour des tavernes qu’à des hommes recherchant à purifier leurs âmes et devenir plus vertueux. Et comme il est prévisible d’attendre de soulards faisant péché de gourmandise et ce malgré les avertissements de Frère Bernard ayant précédemment délivré la messe, ces derniers ont apportés des ennuis avec eux. Notamment une jeune femme venue nous réveiller durant la nuit accusant nos hommes d’avoir tenté de la violé. J4ai confiance en ces chrétiens malgré nos différences car ils s’en sont avérés digne lors de ces derniers jours par leurs serviabilités. Néanmoins, j’appelle leurs chef Hamed afin qu’il me donne sa version ; le seul parlant notre langue et ce dernier a confirmé mes dires, les pèlerins apportent énormément d’ennuis. Bien que ce soit notre principale mission de les escorter, il faut bien avouer qu’ils donnent un certain fil à retordre.
L’incident réglé, la nuit continua sans autre problème et les pèlerins continuèrent leur route vers Jérusalem. Nous passâmes à ses alentours et je dois bien avouer être tombé sous le charme de cette magnifique cité. Cependant la commanderie de Paumiers nous attends.
En descendant vers Bethleem notre convoi fut brièvement stoppé par des guerriers supposés franc mais parlant une langue inconnue de nos frères ainsi que de nos accompagnant. Ces derniers demandaient un droit de douanes mais voyant notre bannière et connaissant les lois du seigneur régissant ces terres nous exemptant de tout tarif douanier ils nous ont laissé passer non pas sans tenter une moindre résistance au vu du convoi que nous escortons. C’est surement dégoutés qu’ils essayèrent en vain de faire payer nos natifs. Mais ils finirent par se mettre à genoux devant la sainte autorité que nous représentons et les laissèrent passer sans autre problème.
 
Non loin de la commanderie de Saint Abraham, nous avons remarqué qu’un de nos cavalier, Farid était absent, ce n’est que quelques lieux plus tard que nous avons retrouvé son cheval accompagné de son cadavre. La bête compris le tragique dessein de son cavalier et lui offrit une dernière chevauchée en son honneur jusqu’à que nous puissions lui accorder le repos éternel en l’enterrant dignement. Une flèche d’infidèle l’avait percé et visiblement à courte distance. Ce sont vu les tailles des flèches des archers montés et effectivement plus tard nos éclaireurs nous reportaient des mouvements étranges à nos alentours.
 Nous nous sommes par conséquent mit en position de bataille et ait fait en sorte de mettre à l’écart nos accompagnateurs afin que ces derniers n’essuient pas plus de perte.
Comme prévu ces sauvages ont chargés sans réfléchir de manière désorganisée. Le frère gonfalonier Aimbaud a alors sonné la charge. Bien qu’il sache tenir un triangle de charge et en faire un, il le maintient piètrement et des troupes plus expérimentées auraient très bien pu passer au travers pour nous contre charger. Heureusement que ce ne sont que de misérables sbires montés, maniant bien évidemment l’arme des faibles qui est l’arc et qui malgré son nombre non négligeable reste un adversaire lâche préférant fuir à la moindre perte ou lorsque le fracas d’une armure résonne dans leurs oreilles. Pourtant ces derniers ont plutôt bien encaissés le choque de charge, je les aient largement sous-estimés. Quoi qu’il en soit ils ont été défait sans autre perte.
Je suis fière des deux frères Templiers m’accompagnant, ils n’ont pas hésités un instant à charger et ce malgré les flèches nous harcelant lors de la charge. Ces derniers sauront se montrer utile lors d’une bataille mais leur courage sera-t-il encore présent si la bataille semble désespérée ?
Une fois arrivé à la commanderie, ils ont été ravi de nous voir, nous remerciant gracieusement des quelques chevaux que nous avons capturés à nos attaquants en étant en même temps inquiété des tabards arpentés aux couleurs de Salah Ah Din. Nom qui fit trésailler légèrement de peur nos compagnons de voyage.
 
                Seigneur je t’en prie, protège notre route restante jusqu’à Paumiers et rend nous victorieux et si je venais à faillir dans ma mission, sauve mes compagnons.

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