les Voyageurs du Rêve

Auteur Sujet: Storm-Island : Journal de Campagne  (Lu 2008 fois)

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Storm-Island : Journal de Campagne
« le: 28 janvier 2024, 13:55:10 »
Storm Island scéance 1 :

Eleasis 28 :
C'est par une belle matinée d'été que démarra l'aventure. Nous nous trouvâmes sur le quai de Port Llast, à environ 56km au Nord de Neverwinter. Choupinet, Luperce, Lorkar, Moira et Soveliss Galanodel ont été accueillis à bord de l'Aigle Foudroyant par le capitaine Barnabas Barbe -en-Plomb, ainsi que ses deux plus fidèles marins : Hector, son commandant en second, et Monsieur Jenkins son intendant. Nos héros embarquèrent donc à destination de l'Ile aux Tempêtes, un lieu chargé d'histoire et de légendes, un lieu qui aurait été durant de nombreuses années le théâtre d'affrontement sanglants entre dragons. Après une après-midi de voyage en mer, le capitaine Barnabas convia ses voyageurs autour de sa table, où ceux-ci ont pu se restaurer et se présenter. Le repas en lui-même était généreusement accompagné de boissons plus ou moins alcoolisées. Bien que Soveliss ait fait montre d'une grande résistance à l'alcool, ce ne fut pas la cas pour le pauvre Choupinet qui en fit les frais et termina la soirée ivre mort. Ce n'est que grâce à l'intervention de Lorkar que Choupinet ne termina pas sa nuit dans son propre vomi...

Eleasis 29 :
Le lendemain matin, les voyageurs se firent débarquer par Hector sur la plage, et entamèrent leur route en direction du cloitre du Repos du Dragon, seul lieu habité sur cette petite ile. Sur le trajet, ils se retrouvèrent face à 3 zombis. Bien qu'ils s'en débarrassèrent très facilement, la présence de morts-vivants sur l'île ne présageait rien de bon...
Arrivés au cloitre, il furent accueilli par une petite dizaine de kobold, ainsi que Runara, la grande prêtresse de l'île et dirigeante des lieux. Runara assura les aventurier qu'ils étaient les bienvenus, et que s'ils désiraient s'adresser à elle, elle était à leur disposition, au temple situé tout en haut du cloître.
Lors de leur conversation avec Runara, les compagnons en apprirent d'avantage sur l'histoire de l'île. Il y a plusieurs siècles, Sharruth, une dragonne rouge se servait de l'île comme point de chute pour mener des raids sur la côte des épées. Une alliance de trois dragons métallique fut nécessaire pour mettre fin aux agissement de Sharruth. Ceux-ci réussirent à emprisonner Sharruth sous la mer dans une cavité située sous l'île. Depuis, l'île est devenue un lieu de pèlerinage et d'asile, dédié à Bahamut.
A part Runara, seuls deux humains vivent au cloitre : Tarak et Varnoth.
Tarak était un homme d'un âge bientôt avancé dont la pâleur était atténuée par ses nombreuses taches de rousseurs. Ses cheveux étaient auburn et sa barbe était grisonnant. Il portait dans le cou un tatouage délavé représentant un gibet doré. Tarak était un passionné de botanique et s'occupait des jardins du cloitre. Il faisait également du troc avec des myconides qui vivait dans une grotte située au sud-ouest de l'île ce qui lui permettait d'obtenir des champignons qui lui servait à faire des potions de soins. Mais depuis peu, les myconides interdisaient l'accès à leur grotte aux étrangers sans qu'il ne su pourquoi. Il apprend également aux aventuriers qu'ils ont installé un monstre pieuvre recouvert de champignon à l'entrée de leur grotte.
Varnoth quant à elle est une humaine. Autrefois très musclée, sa charpente a aujourd'hui fondue avec l'âge. Ses cheveux noirs sont coupés près du cuir chevelu et son épiderme brun clair porte de nombreuses cicatrices, dont l'une d'elle traverse son oeil gauche, laiteux et aveugle. Elle possède des outils de maçon et est en charge de l'entretien de l'infrastructure du cloitre. Elle a récemment assisté au naufrage du dernier navire qui s'est échoué sur les récifs au nord de l'île. Elle a également ajouté que c'est depuis ce jour que les zombies ont commencés à apparaitre sur l'île...
Durant leur première journée au cloître, les aventuriers se sont donc promené, ont visité les lieux et plus particulièrement le temple où Runara passe le plus clair de son temps.
Choupinet occupa son après-midi à demander à chaque personne qu'il croisait s'il n'était pas sa maman, parfois plusieurs fois à la même personne, kobolds inclus.
C'est dans le temple que Moira passa son après-midi à méditer, se demandant ce que sa déesse avait prévu pour elle.
Luperce et Soveliss quant à eux, ont passé leur temps ensemble. Il cherchaient chacun à en découvrir plus sur l'autre, et même si leur passés respectifs demeuraient un mystère, il se découvrir une passion commune pour les choses qui brillent... Et c'est en évoquant le sujet qu'il se rendirent compte que le nain, Lorkar, avait disparu depuis un bon moment...
« Modifié: 29 mars 2024, 07:37:59 par Julien R. »

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Re : Storm-Island : Journal de Campagne
« Réponse #1 le: 26 mars 2024, 14:37:17 »
Storm Island séance 2 (Soveliss et Luperce)

Eleasis 29 :
Le soir venu, Soveliss et Luperce s'inquiétèrent de plus en plus de l'absence de Lorkar. Où était passé le nain ? Que lui était il arrivé ? Et surtout, après quel trésor courait il ?
Il menèrent leur enquête, interrogant un à un les kobolds du cloître, puis les humains. Les kobolds ne savaient visiblement rien, quant aux humains, s'il savaient quelque chose, il savaient également comment le dissimuler. Ce n'est qu'à la nuit tombée qu'ils surprirent un kobold faire un rapport à Tarak. Celui-ci prit alors la décision de tout révéler à Soveliss et Luperce...
Plus tôt dans la journée, Lorkar était venu interroger Tarak au sujet d'un trésor appartenant à un membre du Gibet Doré (une organisation criminelle de Neverwinter), et qui se trouverait sur cette île. Face à l'insistance du nain, et afin de se débarrasser de lui, il l'envoya sur une fausse piste, dans les montages de l'île. Le nain décida alors de quitter le cloître afin de ce mettre en chasse de ce fameux trésor... Malheureusement, même si l'île est aujourd'hui dans une paix relative , il y a toujours certains troubles, qui font que se promener seul présente tout de même certains risques... Outre l'apparition récente de morts-vivants sur le rivage, un certain nombre de kobold de l'île, en ayant assez de travailler pour Runara au cloître, décidèrent de rejoindre les rang de Vrilléclair, un jeune dragon bleu menant des recherche dans un observatoire au sud de l'île. De plus, le kobold qui venait de faire son rapport à Tarak l'informa qu'un groupe de gibeteux était également à la recherche du trésor et se trouvait dans la zone. Nos deux héros demandèrent alors des précisions sur le trésor du Gibet Doré. Tarak leur révéla que ce trésor n'existait pas, du moins plus maintenant.
Il fût un temps où Tarak était lui-même membre du Gibet Doré. A cette époque, c'était un assassin doué et réputé efficace. Un jour, on lui donna un contrat, il devait abattre une femme... Qui n'était autre que celle dont il était épris depuis plusieurs années... Son trésor comme il l'appelait lui-même... Il décida alors de fuir la ville avec son amante, malheureusement pour lui, elle fut tuée par un autre membre du Gibet Doré. Quant à lui, il décida de quitter la ville et ses vices, afin de vivre reclus et caché. Et le cloître était une destination idéale pour qui cherche à fuir son passé. Malheureusement, le bouche à oreille transforma bien vite la réalité, et certain se mirent à penser qu'un véritable trésor existait bel et bien, ce qui n'était évidemment rien de plus qu'une fable.
Cela avait visiblement attiré des chasseurs de trésor sur l'île, et ceux-ci étaient loin d'être des enfant de cœur... Lorkar était par conséquent en grand danger...
Soveliss et Luperce décidèrent donc de se mettre en route pour empêcher Lorkar de se jeter dans la gueule du loup.
Après une bonne heure de marche, il tombèrent dans une embuscade menée par quatre kobolds aux ordres de Vrilléclair. Malgré le fait qu'ils se soient fait attaqués par surprise, Soveliss et Luperce en virent rapidement à bout, tuant deux des membres du groupe, dont celui qui semblait être le chef, avant que les deux autres décident de se rendre. L'un des deux survivant se nommait Mek, et n'était autre que le frère de la bricoleuse kobold du cloître. Il en voulait beaucoup aux aventurier, car ils avaient tué Minn, son autre sœur... Le deuxième kobold survivant se nommait Kilnip. Au terme d'une courte conversation, les aventuriers apprirent que Lorkar s'était fait capturé par des "grandes jambes à peau rose". Kilnip fit une brève description du groupe, leur apprenant qu'ils étaient 5, et que deux d'entre eux paraissaient particulièrement méchants... Il savait également où les brigands campaient... Soveliss et Luperce décidèrent alors de laisser partir Mek avec le corps de sa sœur, à condition qu'il se range et qu'il offre une sépulture décente à Minn, tout en allant présenter ses excuses à Runara pour l'avoir trahi... Quant à Kilnip, il lui offrirent de devenir leur guide et de se battre à leur côtés, en échange de sa vie... N'ayant pas vraiment d'autre choix, le jeune kobold décida sagement de les accompagner...
Kilnip les amena devant l'entrée d'une grotte qui était gardé par un des bandits. La sentinelle entendit un craquement de branche qui l'attira en direction des héros. Soveliss bondit alors sur lui, et avec une vitesse et une précision hors du commun perça d'un coup d'estoc la poitrine du manant en plein cœur.
Tous trois pénétrèrent alors dans la grotte. Il repérèrent aisément trois adversaires endormis... Une cible facile pour qui sait s'y prendre... Se glissant le long d'une paroi de la grotte, Soveliss se dirigea vers le plus proche d'entre eux, tandis que Luperce et Kilnip se tenaient prêts à intervenir en cas de problème. Soveliss parvint à aller trancher la gorge d'un bandit de plus, sans encombre. Malheureusement, en se dirigeant vers sa victime suivante, les deux autres bandits se réveillèrent, l'un saisissant son épée, et l'autre son énorme maillet... S'en suivi un intense combat, chacun donnant et encaissant les coups... Le dernier bandit sortit de sa cachette et tenta d'attaquer sournoisement Luperce, celui-ci se laissa alors aller à sa nature sauvage et changea de forme pour devenir quelque chose d'autre, quelque chose de plus bestial... Il parvint à encaisser le coup en traître de l'homme encapuchonné, et répliqua à son tour soutenu par le kobold, qui malheureusement, finit par tomber sous les coups d'épée du voleur... Finalement, après avoir abattu un bandit et avoir mis hors d'état de nuire la brute au maillet, le dernier homme décida de se rendre.
Soveliss et Luperce interrogèrent le chef de la bande, qui gisait sur le sol. Il apprirent qu'il était effectivement à la recherche du trésor du Gibet Doré et les aventuriers lui révélèrent que celui-ci n'existait pas. Il répondit que c'était bien dommage, que cela aurait été une bonne prise après la livraison de leur dernier colis... Plus la conversation progressait, et plus Luperce commençait à avoir un drôle de pressentiment Cet homme ressemblait trait pour trait à la description d'un des hommes qui avait assassiné son père adoptif, ce qui était précisément la raison de sa présence sur l'île. A force de persuasion (et d'intimidation), l'homme à la capuche avoua qu'il n'avait jamais tué le père adoptif de Luperce. Le "colis" livré lors de son dernier contrat n'était autre que le nain en question. Le cadavre (savamment défiguré) qu'ils avaient laissé dans la demeure de Luperce devait donner l'illusion que le père adoptif de Luperce avait été assassiné, afin que personne ne se mette à sa recherche... Il devait alors livrer l'artificier à son commanditaire qui se trouvait sur l'île du dragon d'or.
Luperce le remercia froidement, avant de planter sa dague dans la gorge de l'homme.
En faisant le tour de la grotte, les Soveliss et Luperce trouvèrent un beau petit magot, ainsi que quelques armes. Il trouvèrent également le cadavre de Lorkar, qu'il décidèrent de ramener au cloître afin de l'enterrer dignement. Quant à la brute au maillet, ils décidèrent du lui laisser la vie sauve et de l'emmener avec eux jusqu'au cloître pour qu'il y soit soigné. Comment Tarak réagira-t-il à la vue de son ancien camarade ?
Avant de quitter la grotte, Soveliss aperçu au côté du voleur son épée courte à la garde finement ouvragée et au pommeau en forme de gueule de dragon en or. Au centre de la garde était sertit un rubis taillé dans une forme qui évoquait une goutte de sang. Luperce la vit également, et la reconnu au premier coup d'œil. Malheureusement, il n'eut pas le temps d'avertir Soveliss qu'elle était maudite, celui-ci s'en était déjà saisi et l'avait sortie de son fourreau. En la dégainant, il sentit une vague d'énergie le submerger, faisant étrangement remonter un léger sentiment de colère. Luperce décida alors de ne rien dire pour le moment... Soveliss se rendrait forcément compte un jour ou l'autre que manier cette arme était une chose dangereuse... Malheureusement pour lui, il était dorénavant lié à l'arme et ne pourrait pas s'en séparer de si tôt...
« Modifié: 29 mars 2024, 07:51:38 par Julien R. »

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Re : Storm-Island : Journal de Campagne
« Réponse #2 le: 28 mars 2024, 11:00:27 »
Storm Island séance 2 (Moira et Firoze)

Eleasis 29 :
Moira passa son après-midi au temple à prier, non seulement Séluné, sa déesse, mais également Bahamut le protecteur du cloître. Hanté par de terribles rêves, elle cherchait une réponse, un signe qui la mettrait sur la voie. Elle ne savait pas exactement ce que sa déesse avait prévu pour elle et avait cruellement besoin de réponses… Malheureusement, à la nuit tombé, elle n'avait toujours pas eu le moindre signe… Elle décida alors d'aller se coucher, et s'endormit rapidement.
C'est durant son sommeil que Séluné décida de s'adresser à sa protégée. Elle lui montra l'image d'un être de forme humaine et à la peau rouge, nageant à perdre haleine dans l'océan, et essayant tant bien que mal de rejoindre la côte.
"Moira, mon enfant, retrouve cet homme et aide-le. Un grand danger le guette, et sans ton aide, il ne survivra pas à cette nuit. Laisse toi guider par la lune, elle te montrera le chemin. Hâte toi ma douce enfant, car il n'en a plus pour longtemps…"
N'écoutant que son courage, la jeune halfelin pied léger attrapa son sac et son bâton, et quitta le cloître. La lune était pleine ce soir-là, et brillait de toute sa force. Curieusement, il semblait à Moira que les rayon de la lune illuminait le chemin qu'elle devait suivre. Elle décida alors de s'enfoncer dans les bois, confiante en sa déesse.
Lorsqu'elle sortit enfin des bois, elle se retrouva face à une crique, situé en contre-bas d'une falaise. La clarté de la lune lui permit de découvrir un chemin dans la roche, menant jusque la plage. Arrivé là, elle découvrit l'homme que Séluné lui avait montré dans ses songes. L'homme respirait péniblement, crachant l'eau qu'il avait dans ses poumons.
Moira se précipita pour lui porter secours. Elle l'aida à retrouver ses esprit et s'assura qu'il n'était pas blessé, avant de l'encourager à se dépêcher car l'endroit n'était pas sûr. L'homme eu tout juste le temps de dire son nom, Firoze, lorsque deux Kuo Toa armés de lances et de filets sortir de l'eau et se dirigèrent vers les deux aventuriers, l'air menaçant. Moira empoigna la manche de Firoze et commença à courir. Les deux Kuo Toa réagir aussitôt et projetèrent leur lances sur les héros, et les manquèrent de peu. Firoze était décidé à en découdre, son tempérament de feu prenant le dessus. Après tout, les créatures n'étaient que deux, et n'avait pas l'air bien dangereuses. Malheureusement, les deux Kuo Toa ont très vite été rejoint par d'autre. Moira se montra très habile pour esquiver les filets des poissonneux, quand à Firoze, il réussi à abattre aisément une créature. Malheureusement, Les hommes poissons étaient bien trop nombreux, et encerclèrent très vite les héros. Il réussirent à abattre un Kuo Toa de plus, avant de s'effondrer sous les coups de leurs adversaires.
Moira et Firoze se réveillèrent dans la pénombre froide et humide d'une prison située dans le fin fond de ce qui semblait être une caverne. Il prirent alors le temps de se présenter en bonne et due forme. Firoze était un Génasi de feu. Il parla un peu de son passé et révéla qu'il était à la recherche d'un jeune dragon bleu nommé Vrilléclair, avec qui il avait quelques comptes à régler.
Moira et Firoze remarquèrent qu'ils entendaient une mélopée venant du couloir qui menait jusqu'à leur prison. Ne comprenant pas la langue des Kuo Toa, Firoze réussi à récupérer un peu de suie, et s'en servit pour créer un rituel lui permettant de comprendre le lange des créatures. Ainsi, il parvint à comprendre que la mélopée qu'ils entendaient n'était autre qu'une prière adressée à Sharruth. Moira raconta alors à Firoze ce qu'elle savait sur ce nom. Celui-ci appartenait à une dragonne rouge ayant élu domicile sur l'île aux tempêtes il y a 500 ans, et qui fuit vaincue par une alliance de 3 dragons métalliques. Sharruth aurait alors été ensevelie sous l'île aux tempêtes, et même si son corps était mort, certains s'accordent à dire que son esprit conserve toujours une certaine influence sur cette île…
Agacé par les discussions des héros, un Kuo Toa qui montait la garde devant la prison aboya aux aventuriers de fermer leur clapet. C'est à ce moment que Firoze aperçu dans la pénombre la silhouette d'une halfeline d'une quarantaine d'année tenter de se glisser derrière le garde. Firoze saisi cette occasion, et continua de parler à Moira, dans le but d'attirer la créature. Cela permit à la halfeline de supprimer d'un coup sec sa victime.
La halfeline nommée Sélina prit à peine le temps de se présenter, et en quelque geste déverrouilla la porte de la prison. Elle les exhorta à se dépêcher et à rester le plus discret possible. Les Kuo Toa avaient prévu de sacrifier leurs prisonniers en l'honneur de Sharruth, qu'ils vénéraient comme une déesse.
Ils prirent alors la direction de la sortie, avant de stopper net leur progression : un autre Kuo Toa se dirigeait vers eux. Ils eurent le temps de rebrousser chemin et de se cacher pour lui tendre une embuscade. Malheureusement, Le Kuo Toa doté d'une excellente vision dans le noir, remarqua au loin devant la porte de la prison le cadavre de son congénère. Il tourna les talons en courant pour aller donner l'alerte au reste du groupe.
Pris au piège, les aventuriers n'avaient d'autre choix que de se battre pour se frayer un chemin jusqu'à la sortie. Remontant la galerie, ils débouchèrent sur une grande salle dans laquelle il découvrirent quatre Kuo Toa, dont un qui au vu de sa taille et de sa carrure, devait très certainement être le chef.
Le combat débuta, chaque groupe essayant de prendre l'avantage sur l'autre. Sélina s'avéra être un allié efficace. Son habileté lui permettait de porter des coups à ses adversaires aussi bien que d'esquiver ceux qu'on tentait de lui donner. Moira se montra particulièrement courageuse : malgré son jeune âge et sa très faible expérience des combats, elle n'hésita pas à aller au plus proche de ses adversaires afin de leur montrer de quoi elle est capable. Elle inonda ses adversaires de sa lumière divine, frappant parfois plusieurs adversaires à la fois. Firoze quant à lui resta à bonne distance, ce qui lui permis de lancer ses sorts et de harceler ses ennemis tout en restant en sécurité. Il se concentra sur le chef des Kuo Toa, et réussi même à lancer un glas tellement puissant que ce dernier brisa son arme.
Tandis que le combat faisait rage, la grotte se mit à trembler. Était ce un simple tremblement de terre ? Ou bien la cérémonie des Kuo Toa qui réveilla l'esprit de Sharruth ? Quoi qu'il en fût, les murs de la caverne se sont mis à trembler et des stalactites se mirent à tomber du plafond de la grotte, ratant de peu les héros, mais ensevelissant l'un des hommes poisson. le sol quant lui se mit à se craqueler, laissant s'échapper des nuages de vapeur brûlantes dont Moira et les hommes poissons firent les frais, sans toutefois les mettre hors de combat.
La bataille fût particulièrement chaotique, et au bout de quelques minutes ne restait debout plus que les trois aventuriers et le chef des hommes poisson, désarmé. Celui-ci tourna les talons et tenta de s'échapper. Malheureusement pour lui, il fût frappé par un trait de feu lancé par Firoze, ce qui le ralentit juste assez pour permettre à Sélina de se glisser derrière lui, de lui trancher les talons d'Achille d'un coup de dague puis de l'achever d'un deuxième coup.
A la mort du chef des Kuo Toa, le calme revint peu à peu dans la grotte. Les aventuriers prirent le temps de chercher autour d'eux ce qui leur semblait utile, et outre les armes des hommes poissons et une quantité substantielle de pièces de cuivre, d'argent et d'or, il trouvèrent dans un petit coffre quelques pierres précieuses, ainsi qu'un anneau. Celui-ci était serti d'un saphir, dans une forme évoquant une nageoir de poisson. Sélina avait déjà vu un tel objet, et leur appris que cet anneau avait la propriété de permettre à son porteur de se mouvoir aussi aisément dans l'eau que s'il était doté de nageoires.
Après avoir terminé leurs recherches, Sélina, Moira et Firoze prirent leur route en direction du cloître. Sur le chemin, Sélina se présenta à eux. Il s'avéra que cette halfeline avait embarqué sur le même navire que Firoze, à Waterdeep. Elle désirait rejoindre l'île aux tempête, car elle y avait rendez-vous avec le capitaine Barnabas  Barbe-En-Plomb. Celui-ci, lui avait envoyé une missive il y a quelques semaines, lui expliquant qu'il avait rencontré un jeune halfelin, dont l'histoire lui avait vaguement rappelé celle de Sélina.
Une quinzaine d'année auparavant, Sélina voyageait en compagnie de sa famille sur un navire, dans les eaux au Nord de Neverwinter. Lors d'une tempête, le navire chavira, et son jeune fils disparu dans l'océan. Or Barnabas avait rencontré un jeune halfelin dont l'âge correspondait à celui du fils de Sélina, nommé Choupinet. Celui-ci aurait, d'après la rumeur, été élevé par des éléphants de mer durant des années, avant d'avoir été capturé par des braconniers. Il aurait ensuite été vendu à un pêcheur de sardines des environs de Neverwinter. Dernier détail, mais non des moindres, Choupinet ressemblait traits pour traits au deuxième fils de Sélina.
Malgré les mises en garde de son mari qui ne voulait pas qu'elle se fasse de faux espoir, Sélina n'avait pas d'autre choix. Elle devait en avoir le cœur net, elle devait rencontrer Choupinet. Si celui-ci était son fils disparut, elle le reconnaitrait au premier coup d'œil elle en avait la certitude. Elle avait bien conscience qu'elle risquait d'être déçue et d'en souffrir si ce n'était pas lui, mais elle ne pouvait pas accepter l'idée d'en douter le restant de ses jours. Elle rassembla alors ses affaires, et se mit en route en direction de l'Île aux Tempêtes.
Le voyage se passait bien jusqu'à cette nuit. Elle prenait l'air sur le pont, impatiente de rejoindre la côte, lorsqu'elle se mit à entendre une sorte de chant. C'est alors que le capitaine, pris de folie, vira de bord et alla échouer son navire contre les récifs qui borde l'île. Sélina et Firoze étaient, pour autant qu'elle le sache, les seuls survivants du naufrage.
Moira écouta avec attention l'histoire de Sélina. Evidemment, Choupinet était à l'évidence le jeune halfelin avec qui elle avait embarqué à Port Llast. Elle décida de ne rien dire pour le moment, et de laisser se passer la nuit. Il y avait eu assez d'émotions pour cette nuit, et il serait bien assez tôt le lendemain matin pour les retrouvailles...
« Modifié: 31 mars 2024, 22:04:41 par Julien R. »

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Re : Storm-Island : Journal de Campagne
« Réponse #3 le: Aujourd'hui à 09:41:25 »
Storm Island séance 3

Eleasis 30 :

Lorsque l’aube se leva sur le cloître, les aventuriers et leurs nouveaux compagnons se levèrent les uns après les autres. L’heure fut alors aux retrouvailles : Moira présenta Sélina aux autres membres du groupe.
Lorsqu’elle vit Choupinet, elle le reconnu immédiatement. Elle sauta au cou du jeune halfelin et l’enlaça tendrement. Il se retrouva tiraillé entre plusieurs sentiments : l’incompréhension, mêlée à une sorte d’euphorie et de joie. Il avait quitté sa cabane de pêcheur pour retrouver ses parents biologiques, qui eut crû qu’en arrivant au Repos du Dragon il retrouverait sa mère aussi vite ? Décidemment, cet endroit avait vraiment quelque chose de magique…
Il n’y eu pas que des retrouvailles pour les halfelins… Lorsque Luperse et Soveliss sortir de leur cellule en compagnie d’une grande brute, Tarak le reconnu immédiatement. C’était un de ses anciens comparses lorsqu’il appartenait encore à l’organisation du Gibet Doré.  Il s’appelait Frankie Œil Noir. Lui et Tarak étaient originaires du même quartier miteux où ils passèrent leur enfance à faire les 400 coups. Ils décidèrent ensemble de rejoindre le Gibet Doré, et tandis que Tarak s’était orienté plutôt vers une carrière d’assassin, Frankie lui choisit une approche moins subtile et s’était contenté de briser les bras des mauvais payeurs du racket organisé du Gibet. Il n’y avait jamais vraiment pris de plaisir, mais une fois tombé dans ce cercle vicieux, il était difficile d’en sortir. Tarak ne le savait que trop bien, aussi, il lui proposa de rester au cloître avec lui et de changer de vie. Une paire de bras aussi puissant que ceux de Frankie ne serait pas de trop pour affronter les dangers de l’île.
Tandis que Tarak et Frankie s’éloignait en évoquant des souvenirs du passé, Moira s’approcha de Soveliss et Luperce et leur présenta sa deuxième rencontre de la nuit précédente : Firoze. L’homme à la peu rouge avait une cicatrice sur au niveau de son œil gauche. Il portait des vêtements de voyage légers, et avait en sa possession un bâton d’excellente facture. Il ne révéla pas vraiment la raison de sa présence sur l’Ile aux Tempêtes, mais il avait clairement des affaires à régler ici.
Varnoth approcha le groupe d’aventuriers pour rencontrer le nouveau venu. Le naufrage de la nuit dernière ne présageait rien de bon. Cela signifiait qu’il y aurait bientôt de nouveaux cadavres qui déambulerait sur le rivage. Il était temps que quelqu’un mette un terme à tout cela. Elle demanda au groupe s’il accepterait d’aller enquêter sur ce navire dont elle leur avait parlé. Celui qui était selon elle la source de la malédiction qui pesait sur l’île. Les aventuriers acceptèrent. Ce serait l’occasion pour eux de prouver leur valeur, de récupérer éventuellement quelques objets précieux, et pour Moira, l’objectif était d’une nature bien plus personnelle…
Après avoir rassemblé leur paquetage, les aventuriers se mirent en route. Ils décidèrent d’emprunter la barque du cloître afin de se déplacer plus facilement jusqu’à l’épave échouée sur les récifs au nord de l’île.
Au bout d’une heure à loger la côte, ils tombèrent sur une petite crique. L’endroit semblait chargé d’énergie magique, et ils décidèrent de s’y arrêter pour y faire une pause. En s’approchant de la plage de la crique, ils remarquèrent deux choses…. Des espèces de champignons marins et légèrement luisants, ainsi que trois petites formes semblables à de petits dragons. Dans la crique, il n’y avait qu’environ un demi mètre de fond. Soveliss décida donc de sauter à l’eau afin d’aller examiner ces champignons.
Aussitôt, les formes surgir de sous les flots et attaquèrent les aventuriers. Ces espèces de petits dragons de fumée étaient des guivres follettes. Ils crachèrent sur les aventuriers des volutes de vapeurs brûlantes, avant de fondre sur eux et de les attaquer à coup de griffes. Soveliss reçu le premier coup, il ressentit alors une rage intense provenant de l’épée qu’il avait trouvé sur le cadavre de l’homme encapuchonné. Il décida de se laisser aller à cette rage, et attaqua la première des créatures, la perforant de son épée. Les coups fusèrent, dans un sens comme dans l’autre. Luperce et Firoze reçurent tous deux de mauvais coups qui les mirent au sol, mais ils s’en sortirent grâce à l’intervention et aux soins de Moira. Ce n’est qu’après un rude combat qu’ils réussirent à venir à bout des créatures.
Après avoir repris leurs esprits, ils eurent alors le loisir de s’intéresser de plus près aux champignons. Ils découvrirent que c’étaient des spores des vents. Ces champignons avaient pour propriété d’exploser dans un nuage de spores lorsqu’on les pressait, donnant magiquement suffisamment d’oxygène à son utilisateur pour qu’il n’ait plus besoin de respirer une heure durant…
Ils découvrirent également que la crique était le lieu de trépas d’un dragon d’airain, et qu’une magie vivifiante y régnait encore. Au bout d’une dizaine de minutes passées dans les eaux de la crique, les aventuriers remarquèrent que leurs blessures se refermaient, et que leurs brûlures disparaissaient. Cela étant, le combat ayant été particulièrement difficile, ils décidèrent de passer le restant de la journée sur la plage et de camper pour la nuit afin de se remettre. Ils n’avaient aucune idée des dangers qui les attendaient sur l’épave, et mieux valaient qu’ils y arrivent entièrement frais et dispos…

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Re : Storm-Island : Journal de Campagne
« Réponse #4 le: Aujourd'hui à 20:20:51 »
Eleinte 1 :
Au lever du jour, Soveliss, Moira, Luperce et Firoze remballèrent leur équipement et embarquèrent en direction du nord. Ils naviguèrent entre les récifs durant approximativement une heure trente. Au passage, ils virent de nombreuses épaves au fond de l’eau, mais seule celle qu’ils étaient venus visiter était accessible sans plonger sous la surface. Lorsqu’ils arrivèrent à proximité de l’épave, ils purent distinguer sur la poupe le nom du navire : « La Rose des Vents ». Ils remarquèrent également que les eaux entourant l’épave étaient infestées de requins. Ceux ne semblaient pas agressifs. Cependant, leur arrivée ne passa pas inaperçue : un zombie présent sur le pont du navire les remarqua. Lorsqu’il se dirigea vers eux, il bascula et tomba à l’eau. C’est alors que les requins se jetèrent sur lui et le mirent en pièces. Visiblement, il ne valait mieux pas piquer une tête !
En approchant de l’épave, ils remarquèrent des silhouettes au travers des vitres de la cabine arrière. Probablement le reste de l’équipage…
La Rose des Vents était un deux mats, long d’environ 25 mètres, pour environ 10 mètres de large. Au sommet du grand mat trônait un nid de pie.
A peine monté à bord, nos héros se mirent en position de combat. On entendait cogner depuis l’intérieur des quartiers du capitaine, ce qui ne laissait présager qu’une chose : quelque chose voulait sortir. Une fois prêts, les aventuriers ouvrirent la porte. A l’intérieur de la cabine se trouvaient trois zombies. Le combat débuta, chaque camp échangeant les coups. Lorsqu’un zombie attaqua Soveliss, celui-ci para à l’aide d’un bouclier collant que Moira et Firoze avaient récupéré sur les Kuo-Toa. Le zombie se retrouva collé à Soveliss. Celui-ci en profita pour emmener son adversaire, afin de le faire passer par-dessus bord. Malheureusement, le zombie resta accroché à son bouclier, et manqua de faire basculer Soveliss dans les eaux bleutées de l’océan. Tandis que le reste du groupe se chargeaient des deux autres zombies, Soveliss continuait de se débattre avec son adversaire. C’est alors qu’un requin ayant remarqué la scène bondit hors de l’eau et sectionna net le zombie, emportant la moitié du cadavre ambulant sous les flots. Soveliss en profita alors pour porter le coup de grâce au zombie, et lui planta la pointe de son épée entre les deux yeux.
Après ce combat, les aventuriers reprirent la fouille du navire. Ils y trouvèrent un peu d’équipement encore utilisable comme une hache d’abordage et quelques harpons. Dans la cabine du capitaine, ils trouvèrent un tableau représentant un jeune couple qui s’étreint en souriant. Au bas du tableau, on pouvait lire « Aleitha et Brastos : ensembles à jamais ». Ils trouvèrent également le journal du capitaine relatant les derniers instants de la Rose des Vents.
Celui-ci leur révéla qu’Aleitha et Brastos étaient marié. Ce dernier avait rejoint le cloître du repos du dragon où il avait juré de servir le dragon. Aleitha quant à elle cherchait à tout pris à le rejoindre. Elle fut grièvement blessée durant le naufrage, et dans ses derniers instants, tout en tenant son talisman fait de mèches de cheveux de son époux et d’elle-même, elle adressa une prière à Orcus, le prince de la non-vie, le suppliant de la ramener à son époux. Visiblement, sa prière avait été exaucée, mais certainement pas dans le sens qu’elle l’entendait…
Aleitha poussa son dernier souffle. Lorsqu’elle ferma les yeux, le capitaine récupéra le talisman. C’est alors Aleitha se réveilla et se jeta sur lui. Mais elle n’était plus elle-même, elle était transformée. Elle réussi à plonger ses crocs dans la gorge du capitaine avant que ce dernier n’arrive à la sortir de la cabine et s’y enferma. C’est durant ses derniers instant qu’il rédigea les évènements en espérant que quelqu’un trouve le talisman qu’il avait soigneusement enfermé dans son coffre, et le ramène à son mari. Peut-être cela mettrait-il un terme à la malédiction qui pesait dorénavant sur l’île…
Cependant, le coffre en question était introuvable dans la cabine du capitaine. En revanche, les aventuriers remarquèrent un trou dans le plancher. Peut-être que celui-ci, fragilisé par les intempéries et le manque d’entretien avait cédé sous le poids du coffre, et qu’il fallait descendre un peu plus profond pour le trouver.
Ils décidèrent alors d’aller explorer la cale. Ils ouvrirent la trappe prudemment. En jailli deux zombies qui se rua sur les aventuriers. Les deux zombies se retrouvèrent vite rejoint par une goule, puis une deuxième tapie dans l’ombre. Le combat fut rude, mais ils réussirent à venir à bout de leurs adversaires sans être trop blessés. Dans la cale, ils trouvèrent l’endroit où le coffre avait traversé le plancher de la cabine du capitaine. Malheureusement, celui-ci avait également traversé le fond de la cale du bateau, et reposait dorénavant à environ 7 mètres au fond de l’eau. Les eaux environnantes étant infestées de requins, Luperce utilisa ses talents d’artificier et fit preuve d’ingéniosité afin de construire un objet qui lui permit d’aller pêcher le coffre sans mettre un orteil dans l’océan. Dans le coffre du capitaine, outre une paire de bottes elfiques et quelques pièces d’or, ils trouvèrent le talisman d’Aleitha. Il était temps de retourner vers le cloître afin d’interroger ses habitants sur Aleitha et Brastos.
En remontant sur le pont, le groupe eu une nouvelle surprise : une harpie venait de se poser sur le nid de pie du grand mat. Elle regarda les aventuriers en criant. Elle leur somma de quitter cet endroit, que ce navire était sa demeure et que les vivants n’avaient rien à faire ici. Moira comprit que le chant qui avait envouté le capitaine du bateau de Sélina devait surement provenir de la harpie. C’était elle qui devait être à l’origine des naufrages récurrents qui avaient lieu le long des côtes de l’Île aux Tempêtes. Une fois les navires échoués, la harpie n’avait plus qu’à aller se repaître des cadavres frais. Ceux qu’elles ne pouvaient avaler finissaient par se transformer en morts-vivants via la malédiction d’Aleitha.
Le groupe se concerta rapidement et prirent une décision : ils ne pouvaient laisser cette menace continuer de peser sur les navires approchants de l’île. Ils prirent alors la décision d’y mettre un terme et attaquèrent la harpie. Celle-ci n’était cependant pas toute seule, et une deuxième harpie vint rapidement se joindre à la fête. Ces adversaires-là étaient particulièrement coriaces, les harpies tentant de charmer les héros, ceux-ci répliquant avec sorts, carreaux d’arbalète et coups d’épée. Ce n'est qu’au terme d’un rude combat durant lequel les aventuriers ont dû puiser dans leurs moindres ressources qu’ils réussirent à abattre la première d’entre elle. La deuxième tenta de prendre la fuite, mais Firoze réussi à l’achever grâce à un trait de feu bien placé en plein vol !
Enfin ils purent rejoindre le cloître. Arrivé sur place, ils parlèrent de leur découverte à Runarra. Celle-ci se souvenait très bien de Brastos : un homme bon et brave qui fut d’une grande aide durant son existence passée au service du cloître. Malheureusement, ce dernier était mort il y a des mois, emporté par la maladie… Il était enterré dans un cimetière qui se trouvait au sommet de la falaise qui formait le pic nord de l’île.
Runarra accompagna les héros sur la tombe de Brastos. Lorsqu’ils y arrivèrent, le soleil était en train de se coucher. Depuis ces lieux, on pouvait apercevoir les récifs au nord de l’île, ainsi que l’épave de la rose des vents. Une fois devant la tombe de Brastos, Moira prit le talisman d’Aleitha et le déposa à l’endroit où le pauvre homme était enterré en murmurant une prière à sa déesse, Séluné.
Soudain, ils entendirent comme un soupir de soulagement et une brume épaisse se leva, recouvrant l’océan, dissimulant sous elle les récifs ainsi que la Rose des vents. La nuit tomba, et Moira, Soveliss, Luperce et Firoze décidèrent de camper sur la falaise pour la nuit, sur les conseils de Runarra qui resta elle aussi avec eux. Au petit matin, la brume s’était dissipée et il ne subsistait plus aucune trace de la Rose des Vents.
La malédiction d’Aleitha était levée…

Hors ligne Julien R.

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Re : Storm-Island : Journal de Campagne
« Réponse #5 le: Aujourd'hui à 21:31:58 »
Storm Island séance 4 (suite)
Eleinte 2 :
De retour au cloître, Moira, Soveliss, Luperce et Firoze allèrent prendre un peu de repos dans la salle commune. Ils firent quelques achats afin de compléter leur équipement auprès de la boutique de Myla, la bricoleuse kobold. Tarak pris alors le temps de venir discuter avec le groupe. Il remercia Soveliss et Luperce d’avoir épargné Frankie Œil Noir. Cependant la blessure à la jambe qu’ils lui avaient infligée était en train de s’infecter, et il n’avait malheureusement pas en sa possession de quoi le guérir… En tout cas, plus depuis l’arrêt de son troc de champignons avec les Myconides de la grotte de Poussemer. Il demanda alors aux aventuriers s’ils étaient disposés à intercéder en sa faveur auprès des Myconides afin qu’il puisse sauver la jambe de son compagnon d’armes.
Le groupe accepta, et il se mirent en route en fin de matinée, empruntant à nouveau la barque du cloître afin de se rendre dans la grotte. Ce n’est qu’au bout de trois heures de rame que les aventuriers arrivèrent à l’entrée de la grotte. Ils y arrivèrent en fin de matinée, alors que la marée était encore haute, mais descendante. Ils savaient par Tarak que les myconides avaient placé à l’entrée de la grotte un gardien, sous la forme d’une pieuvre dont ils avaient pris le contrôle via des spore. Cependant, tandis qu’ils avançaient prudemment tout en observant la surface à l’affut du moindre mouvement, ils ne virent pas ce prétendu gardien. La seule chose qu’ils aperçurent fut des sortes de lambeaux de chaire d’une couleur violacée, comme si un animal avait mué et changé de peau…
Arrivés à l’entrée de la grotte, les aventuriers mirent pied à terre et amarrèrent la barque à une stalagmite, avant de pénétrer dans la première caverne. Celle-ci, haute de 15m, était un genre de forêt de champignons multicolores, allant de minuscules filaments à des colosses de la taille d’un arbre. Il émanait de ces champignon une faible lumière violacée qui permettait d’y voir à une courte distance, du moins pour ceux qui n’avaient pas la capacité de voir dans le noir…
Un escalier naturel de colonnes de pierre, le long du mur est menait à une zone surélevée au nord. L’eau qui jaillit de cette grotte supérieure s’accumule dans un grand bassin au centre de la grotte. Deux petits êtres d’aspect fongique et trois plus grands travaillaient au milieu des champignons près du bassin. Il flottait dans l’air un relent nauséabond, rappelant le souffre.
En sentant cette odeur, les aventuriers voulurent d’abord se recouvrir le visage d’un linge, de peur que l’air ne les empoisonnent. Mais ils se ravisèrent : Tarak leur avait expliqué que les myconides communiquaient d’une manière assez particulière. Ils ne s’exprimaient pas avec des mots transmis par la parole, mais utilisaient des spores qui leurs permettaient de communiquer en transmettant par la pensée des images, des sensations, de bruits, des souvenirs et même, des émotions…
Alors que Soveliss, Moira, Luperce et Firoze progressaient dans la caverne en direction des myconides, un champignon d’aspect maladifs s’anima. Il étendit vers les aventuriers de longues vrilles violettes et se déplaçait lentement sur le sol de la grotte au moyen de vrilles ressemblant à des racines.
Un combat débuta alors, et tandis que les myconides les plus proches commencèrent à prendre la fuite en direction du nord, d’autres champignons violets s’animèrent et les attaqua. Ce n’est que grâce à l’intervention de nos héros que les hommes-champignons réussirent à se sortir indemne de ce danger.
Après une courte escarmouche contre les thallophytes violettes, le groupe se dirigea vers le passage au nord de la caverne. Ils débouchèrent dans une sorte de grande salle dans laquelle les rescapés s’étaient retranchés, rejoignant d’autres membre de leur espèce. Ils réussirent alors à entrer en communication avec les myconides. Ceux-ci leur transmirent par la pensée un flot d’images et d’émotions diverses. Ils étaient visiblement soulagés que les aventuriers les aient tirés d’un mauvais pas, mais n’étaient pas rassurés pour autant… Les volutes de souffre émanaient d’une cavité à l’extrême ouest de la grotte. Il y en avait toujours eu, mais jusqu’alors les volutes de souffre s’évacuait par une ouverture menant vers l’air libre au fond de la caverne. Cependant, depuis peu, celle-ci semblait obstruée, ne permettant plus aux vapeurs de souffre de s’échapper. Elles finissaient alors par se répandre dans la grotte, rendant les champignons malades. Ils avaient toujours évité d’aller dans cette caverne, mais face à cette situation de crise, Sinensa, leur cheffe, n’avait eu d’autre choix que d’y aller pour enquêter. Cela fût un échec cuisant : les aventuriers virent l’image d’une myconide plus grande que les autres, sortant de la cavité en question en titubant, avant de s’effondrer devant son peuple. Non seulement elle n’avait pas réussi à régler le problème, mais en plus elle était revenue dans un très mauvais état. Elle était toujours vivante, mais n’avait pas encore repris connaissance…